Au sublime par le putride, au spirituel par l’immondice

“[…]

J’pense à ma vie ce roman noir écrit par un sado
Où j’y vois clair comme dans un glory hole
Puis j’ai des sueurs chaudes, un lumbago
J’transpire des auréoles
De larmes d’alcool.

Je me souviens de la haine
Quand j’étais fou, de quand j’vivais
Et puis des nuits casadéennes
Lorsque j’ai pris plus de plaisir à boire
Qu’à baiser.
Je voulais être survivaliste moi
Mais comme la peine est ma reine
J’aurai fini mouriraliste
Un trou du cul blasé
Dans un trou boisé…

Quand j’suis arrivé là y’avait un Christ dans l’grenier
Sur ma guitare jl’ai foutu
Retourné.
Je deviens dingue ou quoi, le croiras-tu ?
Mais dans un bon français narquois
Voilà que cette statue
Me crie à tête-tue :

« Allez, t’as tué personne
Attends qu’ta fin sonne
Cette vie c’était ton châtiment
Et gentiment
T’as purgé ta peine.

Allez, t’as tué personne
Que ton foie t’abandonne
Cette vie t’a nargué comme une hyène
Mais calmement
T’as mangé ta haine. »

Et calmement, j’ai mangé ma haine.

A la Chaise-Dyable – Peste Noire (paroles par la Sale Famine de Valfunde)

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